قال رسول الله صلى الله عليه وسلم :أَلَا وَإِنَّ فِي الْجَسَدِ مُضْغَةً إِذَا صَلَحَتْ صَلَحَ الْجَسَدُ كُلُّهُ وَإِذَا فَسَدَتْ فَسَدَ الْجَسَدُ كُلُّهُ، أَلَا وَهِيَ الْقَلْبُ
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Cabinet de Cardiologie
Dr. Amin AHMINEDACHE
Malgré les progrès récents dans le domaine de la cardiologie, les maladies cardiovasculaires sont la cause majeure de décès et de mobilité au Maroc et au Monde. Elles prennent une vie toutes les 34 secondes. Beaucoup de gens dépendent de vous. Il est donc important de préserver votre santé et de prendre soin de votre cœur. Les symptômes des maladies cardiaques peuvent être subtils voir imperceptibles. Les maladies cardiaques ne font guerre la différence entre hommes et femmes, ou entre un sujet jeune ou âgé. Avec une évaluation adéquate et un traitement approprié, vous êtes en mesure de prévenir nombreuses maladies cardiaques et éviter ainsi, le pire. Si vous souffrez déjà d’une maladie cardiaque, vous pouvez obtenir les meilleurs soins possibles avec le Docteur Amin AHMINEDACHE et son personnel expérimenté et compatissant.
Notre centre est en mesure de fournir une gamme complète de services cardiovasculaires grâce à l’utilisation d’une technologie de pointe, d’un équipement de qualité et des années d’expérience. A travers notre engagement, nous prônons l’excellence des soins cardiovasculaires avec le même sérieux que nous allouons aux maladies que nous traitons.
Malgré la nouvelle approche du modèle d’entreprise acquis par l’hôpital, nous préférons une approche de relation médecin-patient plus personnalisée qui, selon nous, offre une meilleure accessibilité et une meilleure qualité de soins. Contrairement aux pratiques et services acquis dans les hôpitaux, notre
modèle de pratique indépendant offre à nos patients non seulement une meilleure accessibilité, mais également des économies en terme de frais engagés.
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Consultation
Déroulement de la consultation en cardiologie
La consultation commence toujours par un entretien entre vous et le Dr A. Amin afin de connaître le symptôme principal qui vous gêne, sa sévérité et son évolution. Le médecin cherche aussi à savoir si vous ressentez d’autres gênes comme un essoufflement, des palpitations, une douleur dans la poitrine à l’effort ou au repos. Il prend également connaissance de votre histoire médicale et celle de votre famille. Il cherche vos derniers examens médicaux notamment les bilans sanguins. Puis il procède à votre examen.
L’examen clinique permet une évaluation de votre cœur et vaisseaux. Pour cela, le cardiologue prend le pouls périphérique (bras et pieds) et la pression artérielle aux deux bras, en position couchée puis debout. Ausculte le cœur à la recherche d’un éventuel souffle cardiaque ou une anomalie du rythme cardiaque. Puis il ausculte les poumons et le trajet des principaux vaisseaux. Selon votre motif de consultation et les résultats de l’examen cardio-vasculaire, le cardiologue peut examiner d’autres appareils et systèmes (examen de la peau, bouche, articulations, thyroïde, système nerveux… etc.)
Après l’examen, un ECG ou électrocardiogramme est réalisé systématiquement. Des électrodes (Ventouses ou plaques) sont placées sur la poitrine, les bras et les jambes. Elles sont reliées à une machine qui enregistre et mesure l’activité électrique du cœur. Cet examen facile, non douloureux, dure environ 10 minutes. Il fournit des informations importantes sur l’état de votre cœur. L’ECG aide le cardiologue à diagnostiquer plusieurs conditions cardiaques et à comprendre la cause de nombreux symptômes. Il est également très courant qu’un ECG soit utilisé pour surveiller l’évolution d’une maladie cardiaque avec le temps.
Après l’entretien initiale, l’examen clinique et l’ECG, le cardiologue peut, si cela lui semble nécessaire, prescrire différents examens complémentaires comme une échographie cardiaque, un holter ECG ou tensionnel, une épreuve d’effort… etc. afin d’affiner le diagnostic ou de juger l’évolution sous traitement.
Le Dr Amin vous expliquera à la fin de chaque consultation : les résultats de vos examens, la stratégie diagnostic et thérapeutique à suivre, les bénéfices et les risques des examens et médicaments prescrits et les régimes alimentaires et les modifications du mode de vie à suivre.
Quand consulter chez un cardiologue ?
Une consultation en cardiologie peut être envisagé en cas de symptômes, par exemple :
- Douleurs à la poitrine.
- Essoufflement,
- Perte de connaissance,
- Palpitations, Sensation de battement cardiaque très rapide ou fort.
- Jambe lourdes, varices.
- Douleur des jambes ou cuisses à la marche
Pour certaines personnes dites « à risques« , il est nécessaire de surveiller régulièrement le bon fonctionnement du système cardiovasculaire. C’est le cas pour :
- Les diabétiques,
- Les victimes d’hypertension artérielle ou d’hypercholestérolémie,
- Les gens présentant un surpoids,
- Les fumeurs.
Il est utile aussi de consulter un cardiologue avant certaines interventions chirurgicales (bilan préopératoire), lors de la reprise du sport après 45 ans chez un homme ou une femme plutôt sédentaire et en cas de pratique sportive intensive.
Durée de la consultation : Entre 20 à 60minutes
Echographie Cardiaque
Qu’Est-ce qu’une Echographie Cardiaque ?
C’est un examen qui permet de visualiser le cœur et d’étudier son fonctionnement en temps réel en utilisant des ondes ultrasonores qui n’ont aucun effet néfaste sur le corps humain. Cet examen est rapide et bon marché, mais il peut fournir des informations que d’autres techniques d’imagerie ne peuvent pas. Il est donc prescrit en première intention lorsque le médecin soupçonne toute anomalie au niveau du cœur, par exemple après auscultation au stéthoscope.
L’échographie cardiaque peut être réalisée selon 2 modalités :
- L’échographie cardiaque transthoracique : La transducteur est appliqué sur la poitrine.
- L’échographie transoesophagienne : le transducteur est inséré dans l’œsophage à travers la bouche. Il est situé juste derrière le cœur. La voie transoesophagienne permet d’obtenir une meilleur qualité d’image et surtout d’explorer certaines petites structures cardiaques et vasculaires inaccessibles à l’échographie transthoracique mais aussi à d’autres méthodes d’imagerie radiologique (scanner par exemple).
L’échographie transthoracique précède toujours la réalisation d’une échographie transoesophagienne : les deux examens donnent des renseignements complémentaires.
Pourquoi passer une échographie cardiaque ?
L’échographie cardiaque est l’examen le plus réalisée en cardiologie car il fournit d’informations importantes sur la structure et le fonctionnement du cœur et sans nuire au patient.
Le cardiologue peut prescrire cet examen dans plusieurs situations, notamment pour :
- Confirmer l’origine cardiaque de symptômes tels qu’un essoufflement, des douleurs thoraciques ou des malaises
- Évaluer l’impact d’une maladie (comme l’hypertension artérielle ou l’hypertension artérielle pulmonaire) ou de certains médicaments sur le cœur.
- Diagnostiquer une malformation cardiaque ou une maladie du muscle cardiaque (cardiomyopathie).
- Diagnostiquer une insuffisance cardiaque.
- Rechercher ou évaluer une anomalie des valves cardiaques (valvulopathie), ces petits « clapets » qui permettent d’éviter au sang de refluer lorsqu’il pénètre dans une des cavités cardiaques ou qu’il est expulsé par le cœur.
- Rechercher la présence d’un caillot.
- Suivre l’évolution, et estimer la gravité, d’une affection cardiaque déjà diagnostiquée.
- Étudier le péricarde (l’enveloppe qui entoure le cœur) ou l’aorte thoracique.
Déroulement d’une échographie cardiaque ?
Une échographie cardiaque transthoracique ne nécessite aucune préparation au préalable. Vous seriez invité à s’allonger sur la table d’examen, sur le côté gauche. Le médecin vous applique un gel cutané au niveau du thorax afin de favoriser la bonne transmission des ultrasons. Il place ensuite la sonde au contact de la peau et la déplace sur le thorax en exerçant de légères pressions. Il peut éventuellement vous demander de changer de position ou d’arrêter de respirer quelques instants.
C’est un examen qui nécessite beaucoup de concentration donc il ne faut pas vous inquiéter si le médecin ne vous parle pas trop durant ce dernier.
L’échographie transoesophagienne :
Une Abstention de toute prise de nourriture ou de boisson dans les 6 heures précédant l’examen est nécessaire. Les médicaments seront normalement pris avec une petite quantité d’eau, si possible à distance de l’examen. Une perfusion peut être mise en place dans une veine du bras afin d’injecter un médicament pour vous relaxer ou afin d’injecter du sérum physiologique pour rechercher un trajet inhabituel du sang à l’intérieur du cœur.
Le transducteur doit passer par votre bouche et descendre votre œsophage (juste avant votre estomac). Bien que cela soit normalement très inconfortable, l’arrière de votre bouche sera engourdi par du gel ou un spray d’anesthésique afin de rendre le passage de la sonde indolore. Il vous sera demandé d’ôter vos prothèses dentaires amovibles et vos lunettes. Votre position habituelle lors de l’introduction de la sonde est assise ou couchée sur le côté gauche ; une pièce de bouche, en plastique, appelée cale-dent est mise en place avant l’introduction de la sonde. Il est normal que pendant l’examen, des nausées surviennent ; il faut laisser couler la salive sans essayer de la retenir, essayer de ne pas parler car la sonde vous en empêche, et respirer régulièrement. À la fin de l’examen, la sonde est ôtée progressivement. Il est important de rester calme pendant la durée de l’examen afin d’éviter tout traumatisme.
Après l’examen des douleurs de l’arrière-gorge, ressemblant à une angine peuvent survenir pendant quelques heures (surtout si vous n’avez pas laissé couler la salive). Il faut rester à jeun dans l’heure qui suit la réalisation de l’examen, car l’anesthésique local qui a été pulvérisé a endormi votre arrière-gorge et vous risquez de faire une fausse route, c’est-à-dire d’avaler non pas dans votre oesophage mais dans la trachée.
Durée de l’examen : 10 à 45 minutes
Echodoppler Vasculaire
Qu’est ce que l’échographie doppler vasculaire ?
L’échodoppler ou échographie-doppler est un examen qui vise à observer la circulation du sang dans certains vaisseaux du corps. Il associe une échographie, qui permet de visualiser les vaisseaux, à une fonction « doppler », qui permet d’étudier la vitesse du sang dans les vaisseaux et d’identifier toutes les anomalies de flux liées à une mauvaise circulation veineuse ou artérielle. C’est un examen très utilisé en cardiologie.
On parle d’échodoppler artériel lorsqu’on visualise les artères spécifiquement ; et d’échodoppler veineux quand on visualise des veines.
Pourquoi passer un échodoppler vasculaire ?
C’est un excellent outil dans l’évaluation de la maladie veineuse chronique ou de la maladie artérielle périphérique. Parce qu’il examine la structure et le flux sanguin dans vos vaisseaux, il peut indiquer à votre médecin quels vaisseaux sont malades et dans quelle mesure la maladie a progressé. Ces informations sont précieuses pour orienter les options de traitement qui sont idéales pour votre cas spécifique. Parmi les indications de l’échodoppler vasculaire on cite :
- Au niveau des membres inférieurs pour vérifier l’état de la circulation dans les artères à la recherche d’une Artérite oblitérante des membres inférieures et dans les veines des jambes et des pieds (Recherche phlébite, thrombophlébite et Insuffisance veineuse chronique)
- Au niveau du cou pour visualiser l’artère carotide : à la suite d’un AVC (accident vasculaire cérébral), avant la chirurgie ou pour évaluation du risque cardiovasculaire.
- Au niveau du ventre : Etudie l’aorte abdominale et les artères rénales (dans le cadre d’un bilan d’une hypertension artérielle) : pour étudier la vascularisation d’un tissu ou d’un organe.
Comment se déroule l’échodoppler vasculaire ?
Le Doppler vasculaire est un examen simple qui dure en moyenne entre 15 à 45 minutes. Il n’y a aucune irradiation durant cet examen, ce qui en fait un examen totalement anodin qui pourra être répété autant de fois que possible.
La préparation de cet examen ne nécessite aucune mesure particulière sauf dans le cas de l’exploration de vaisseaux intra-abdominaux où il faudra venir à jeun. En effet, les gaz intra-abdominaux peuvent empêcher une bonne propagation des ultrasons, ce qui va altérer considérablement la qualité des images obtenues. Lors d’une exploration des vaisseaux des membres inférieurs, il faudra éviter de mettre de la crème, de la pommade ou de l’huile sur les membres inférieurs. Ces substances peuvent entraver la transmission des ultrasons au niveau de la peau.
Le médecin va enduire la sonde ultrasonique d’un gel aqueux qui va faciliter la transmission des ultrasons. La sonde sera promenée sur la peau en regard des vaisseaux à explorer. L’examen n’est pas douloureux, seulement selon les besoins de l’examen, l’examinateur pourra appuyer un peu avec la sonde pour tester la résistance des vaisseaux. Il est possible qu’il vous demande de faire certaines manœuvres qui vont l’aider à vérifier la présence de reflux au niveau des vaisseaux.
C’est un examen qui nécessite beaucoup de concentration donc il ne faut pas vous inquiéter si le médecin ne vous parle pas trop durant ce dernier.
Echographie de Stress/ d'Effort
Qu’est-ce qu’une échographie de stress ou d’effort ?
Cet examen explore le cœur (valves et fonction contractile du cœur) avec les mêmes principes qu’une échographie trans-thoracique, mais il est réalisé soit :
- Au cours de la perfusion d’un médicament (Dobutamine) qui accélère le cœur visant à reproduire les conditions de l’effort. On parle alors d’échographie de stress.
- Au cours d’un effort physique, sur une table équipée d’un pédalier. L’échographie d’effort présente l’avantage d’être physiologique, sensible et sans danger (l’accélération du rythme cardiaque est obtenue sans injection médicamenteuse).
Pourquoi passer une échographie de stress ou d’effort ?
L’échographie de stress / effort a pour objectif d’étudier la contraction du cœur et/ou le fonctionnement des valves cardiaques dans des conditions d’effort afin de démasquer une anomalie du fonctionnement du cœur qui n’est pas évidente au repos.
Ainsi, l’échographie d’effort / stress est utilisé en cas de :
- Douleur de la poitrine : Si votre cœur est en bonne santé, il travaillera plus vigoureusement pendant l’effort. En revanche, si une région du cœur est mal irriguée en raison du rétrécissement d’une artère coronaire, elle se contractera moins bien. Ceci est à l’origine de douleurs thoraciques. Cet examen permet de localiser de façon précise le territoire du muscle cardiaque insuffisamment irrigué
- A la suite d’une infarctus du myocarde ( crise cardiaque) : l’échographie permet d’évaluer le degré d’atteinte du muscle cardiaque et de juger des chances de récupérer une fonction cardiaque normale à la suite d’une intervention sur les artères bouchées.
- Maladies des valves cardiaques : l’échographie d’effort / stress permet à la fois d’identifier la réaction et de la maladie valvulaire (s’aggrave ou s’atténue) et de la force de la contraction du cœur (s’améliore ou s’atténue). Ceci aide à décider de la nécessité de la chirurgie valvulaire et son timing.
La valeur diagnostique des maladies coronaires (maladies des artères du cœur) avec l’échographie d’effort est supérieure à celle de l’épreuve d’effort et proche de celle de la scintigraphie au thallium. Les renseignements obtenus vont permettre de confirmer ou d’éliminer un diagnostic qui était suspecté et de guider certaines décisions de traitement.
Déroulement de l’échographie stress/ effort :
Vous pouvez manger et boire normalement ; Le médecin vous indiquera à l’avance si vous devez interrompre certains de vos médicaments avant le test.
Aucun sédatif n’est nécessaire. Vous serez éveillé pendant l’examen afin de préciser la survenue éventuelle d’une sensation inhabituelle ou reproduite (palpitations, douleur d’angine de poitrine, essoufflement…).
L’examen se déroule dans un hôpital ou une clinique, dans une salle équipée de l’ensemble des médicaments et matériels de réanimation indispensables en cas d’urgence. Vous seriez accompagné par votre cardiologue et une infirmière.
Après mise en place de la perfusion au bras droit, Un brassard de tension sera placé sur le bras gauche et des électrodes seront placées sur votre thorax et sur vos bras afin de surveiller de façon continue votre rythme cardiaque grâce à un électrocardiogramme. Votre position habituelle, lors de l’examen, est couchée sur le côté gauche, que vous choisirez la plus confortable possible. Il est normal que pendant l’examen vous ressentiez des palpitations, qui correspondent à l’accélération du rythme cardiaque induit par l’effort physique ou la perfusion du médicament.
Il est également possible que vous ressentiez une sensation de souffle court, qu’il faudra alors signaler au médecin ou à l’infirmière. La survenue d’un autre symptôme, quel qu’il soit, en particulier une douleur d’angine de poitrine qui vous rappelle celle pour laquelle vous avez été adressé, doit immédiatement être signalée afin qu’un traitement spécifique vous soit administré.
À la fin de l’examen, vous devez garder la position de l’examen pendant quelques minutes, afin que le médecin puisse surveiller l’électrocardiogramme et la fonction du muscle cardiaque, après l’arrêt de la perfusion du médicament.
Il est fréquent qu’un médicament » antidote « soit injecté à la fin de l’examen, afin de restaurer au plus vite un rythme cardiaque normal. Après l’examen aucun symptôme ne doit être présent à la fin de la perfusion.
Dans le cas où une arythmie cardiaque (palpitations) ou une douleur d’angine de poitrine serait survenue pendant l’examen, un traitement spécifique vous aura été administré faisant disparaître le symptôme en quelques secondes ou minutes.
La perfusion est rapidement ôtée, et vous pouvez rejoindre votre domicile.
Durée de l’examen : 30 à 45 minutes
Epreuve d'Effort
Qu’est-ce que l’épreuve d’effort ?
L’épreuve d’effort consiste à enregistrer l’activité électrique cardiaque d’une personne que l’on soumet à un exercice physique d’intensité croissante, afin d’évaluer la réaction de son cœur à l’effort dans le but de détecter une anomalie non évidente au repos.
Pourquoi passer une épreuve d’effort ?
En vous prescrivant un test d’effort, Votre cardiologue cherche à analyser l’impact d’une activité physique croissante sur le fonctionnement de votre cœur afin de dépister certaines pathologies ou suivre l’évolution d’une maladie.
Une épreuve d’effort est ainsi fréquemment demandée par le cardiologue en cas :
Douleur thoracique : l’épreuve d’effort va chercher une obstruction des artères coronaires par des plaques de cholestérol, qui rendrait l’apport en oxygène au muscle cardiaque insuffisant, générant les douleurs et des anomalies de l’ECG. Le test d’effort permet de quantifier et évaluer la tolérance à l’effort
Des troubles du rythme cardiaque : trop rapide (tachycardie), trop lent ( bradycardie) ou irrégulier ( fibrillation). On parle d’arythmie cardiaque. Le test d’effort permet de quantifier le seuil de déclenchement et de quantifier le risque de complications liées aux troubles de rythmes
- Dans le cadre du suivi des patients atteints de maladies cardiaques : hypertension artérielle, maladie coronaire, troubles du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque… ;
- Pour vérifier l’efficacité et les effets de différents traitements
- Pour évaluer l’aptitude au sport ou à un travail. (Sport de haut niveau, certaines activités sportives et professionnelles, reprise de sport après l’âge de 40 ans)
Déroulement de l’épreuve d’effort
Le test d’effort est réalisé à l’hôpital ou en clinique, dans un service de cardiologie. L’examen a lieu en présence d’un cardiologue et d’une assistante dans une pièce relativement fraîche et aérée.
Avant l’examen
Il est préférable que vous ne soyez pas à jeun, mais évitez un repas trop copieux dans les 2 heures qui précèdent l’examen ; évitez également de fumer dans l’heure précédant le test d’effort (signalez au médecin si vous êtes fumeur), et choisissez des vêtements confortables.
Une fois toute contre-indication au test d’effort écartée (angor instable, infarctus du myocarde récent, insuffisance cardiaque non contrôlée…) par un interrogatoire, un examen et une échographie cardiaque menés par le cardiologue, ce dernier vous informe des étapes de l’examen et recueille votre consentement.
Puis son assistante vous invite à enlever le haut de votre tenue afin de vous appliquer les électrodes qui serviront à mesurer l’activité électrique de votre cœur ainsi que votre pression artérielle tout au long de l’épreuve d’effort. Une première mesure a lieu au repos, alors que vous êtes allongé sur un lit médical.
Pendant l’examen
Le test d’effort proprement dit dure entre 10 et 30 minutes. Il peut être réalisé sur un tapis roulant ou un vélo. L’épreuve débute à un rythme lent, puis la vitesse et l’inclinaison du tapis ou la résistance au pédalage augmentent progressivement ou par paliers afin d’accroître l’effort et le rythme cardiaque. L’intensité de l’exercice est poussée au maximum de vos capacités, jusqu’à ce que votre cœur batte le plus vite possible et que soyez fatigué.
Le test d’effort est terminé lorsque vous avez récupéré votre rythme cardiaque de repos. Pendant toute la durée de l’examen, évitez de parler, un mode de communication par gestes est défini en cas de besoin.
A tout moment, le cardiologue peut interrompre le test d’effort s’il observe une anomalie : essoufflement anormal et/ou précoce, tension artérielle, activité électrique du cœur ou rythme cardiaque anormaux. Vous devez, de votre côté, signaler tout symptôme anormal : douleur, malaise, étourdissement, oppression…
S’il le juge nécessaire, le cardiologue peut vous proposer une mesure des gaz expirés, réalisée dans le même temps (ce qui nécessite la pose d’un masque ou embout buccal avec pince-nez), et des prélèvements sanguins (afin de doser les lactates et gaz du sang).
Le dépistage d’anomalies cliniques, de la tension artérielle ou à l’ECG pourra conduire le cardiologue à vous prescrire un traitement adapté ou à vous proposer la réalisation d’autres examens plus spécialisés (IRM, coronarographie…)
Les risques liés à la réalisation d’un test d’effort sont minimes et limités par la présence d’un personnel compétent, ayant à sa disposition tout le matériel de réanimation nécessaire si besoin.
Holter ECG
Qu’est-ce que l’Holter ECG ?
C’est un petit appareil d’électrocardiogramme (ECG) portable qui enregistre l’activité électrique de votre cœur pendant une période prolongée d’au moins 24h. Vous pouvez le porter sur vous pendant que vous faites vos activités quotidiennes normales. Cela permet au moniteur d’enregistrer votre cœur plus longtemps qu’un ECG normal.
Pourquoi réaliser un Holter ECG ?
L’ECG standard réalisé au cabinet n’enregistre le rythme cardiaque que pendant quelques secondes. Il ne détectera pas les problèmes cardiaques qui ne surviennent pas pendant le test.
Or, certaines personnes ont des problèmes cardiaques qui ne surviennent que pendant certaines activités, comme le sommeil, l’effort physique ou encore l’alimentation. L’utilisation d’un Holter augmente les chances d’enregistrer et diagnostique ces problèmes intermittents non détectables à l’ECG standard. Le holter est plus complet qu’un simple électrocardiogramme car il dure 24h et se déroule dans un cadre de vie normale que vous soyez en activité ou que vous vous reposiez.
Votre cardiologue voudra peut-être surveiller l’activité électrique de votre cœur pendant une période plus longue pour aider à établir un diagnostic ou guider le traitement. L’enregistrement ECG prolongé peut être utilisé :
- Lorsque les symptômes cardiaques sont peu fréquents et ne surviennent pas lors d’un électrocardiogramme en clinique.
- Pour déterminer la cause d’un rythme cardiaque rapide, fort ou irrégulier (palpitations)
- Pour déterminer la cause de l’évanouissement ou de l’effondrement (syncope)
- Identifier les perturbations électriques chez les patients à risque de mort cardiaque subite
- Identifier la fibrillation auriculaire asymptomatique comme source d‘accident vasculaire cérébral
- Pour évaluer le cœur après un infarctus du myocarde récent (crise cardiaque)
- Lors de la surveillance des effets des médicaments et des interventions dans la fibrillation auriculaire
Comment se déroule l’Holter ECG ?
Lorsque la surveillance du rythme ambulatoire est prescrite, Vous serez équipé d’un appareil d’Holter ECG au cabinet. Vous allez le porter sur vous toute la durée du test qui varie entre 24 et 72 heures. L’examen comprend 2 rendez-vous de 10 minutes au cours desquels le médecin ou son assistante procède à la pose et au retrait de l’appareil enregistreur.
Le jour de la pose de l’appareil, Veuillez à porter des vêtements peu décolletés (les électrodes peuvent être visibles) et des sous-vêtements serrés de préférence en coton. Cinq électrodes seront collées sur votre thorax suivant un schéma précis. L’appareil y sera connecté et glissé dans une pochette placée en bandoulière.
Pour un Enregistrement de bonne qualité:
- Tenez vos téléphones portables / tablettes / MP3 / ordinateurs à distance de l’enregistreur
- Évitez de porter des bijoux autour du cou
- Si vous désirez pratiquer votre sport habituel, veuillez demander des électrodes de rechange
- Si une électrode ou un câble se détache, remettez-les le plus vite possible
- Evitez dans la mesure du possible de vous gratter
- La douche est interdite
L’enregistrement se fait de manière automatique et ne requiert aucune intervention extérieure. Par ailleurs, un bouton permet de contrôler le boitier en cas d’apparition de douleurs ou d’accélération du rythme cardiaque. Par ailleurs, On vous demandera de de noter sur un carnet les diverses activités réalisées durant les 24 heures de l’enregistrement.
Notre personnel vous dira à quelle date et heure rapporter l’appareil. Présentez-vous au secrétariat dès votre arrivée. Le délai d’attente est très court (environ 10 min.), sauf si vous devez attendre les résultats et voir le cardiologue. Dans ce cas-ci, vous devez prévoir que le temps de lecture dure environ 45 min.
Holter Tensionnel/ Mapa
Qu’est-ce que l’Holter tensionnel ou MAPA ?
C’est un petit appareil de mesure de pression artérielle portable qui enregistre la tension artérielle sur 24 heures. Beaucoup plus complet qu’une simple mesure de la tension artérielle, cet examen se déroule dans un cadre de vie normal. Indolore et pratique, il ne représente pas une gêne pour les activités quotidiennes.
Pourquoi passer un Holter tensionnel ou MAPA ?
L’Holter tensionnel permet de faire un suivi précis de la tension artérielle avec une réalisation de plusieurs mesures tout au long de la journée. Ces mesures multiples vont permettre d’évaluer l’état tensionnel du malade dans toutes les situations qui peuvent se présenter au cours d’une journée. Les variations sont souvent importantes selon que la personne est au repos, en activité ou en situation de stress important. Cet examen peut être nécessaire pour confirmer une hypertension artérielle ou encore pour permettre l’ajustement d’un traitement antihypertenseur.
Ainsi le port d’un Holter tensionnel peut être demandé en cas :
- Hypertension blouse blanche suspectée y compris pendant la grossesse (Tension élevée au cabinet mais normale ou moins élevé à domicile)
- Hypertension masquée suspectée (tension normale au cabinet, élevée à domicile ou en position de debout)
- Hypertension nocturne suspectée ou absence de réduction nocturne de la TA (peut être associée à l’apnée du sommeil)
- Hypertension limite (pour faire des recommandations sur la nécessité d’un traitement)
- Hypertension Résistante (hypertension malgré un traitement approprié)
- Patients présentant un risque élevé d’événements cardiovasculaires futurs
- Hypertension épisodique suspectée
- Syncope (Perte de connaissance, évanouissements) ou autres symptômes suggérant une hypotension orthostatique, lorsque cela ne peut être démontré en clinique
Comment se déroule l’Holter tensionnel ou MAPA ?
Vous serez équipé d’un appareil d’Holter Tensionnel au cabinet que vous allez porter pendant 24 heures. La pose du dispositif ne nécessite aucune préparation préalable, toutefois pendant toute la période où le dispositif est porté, il ne sera pas possible de prendre un bain ou une douche.
La pose de l’appareil dure environ 10minutes. Un brassard de tensiomètre standard est attaché à votre bras ensuite il est relié à un appareil d’enregistrement automatique programmable qui va enregistrer et mémoriser toutes les données relatives aux mesures de tension prises au cours de la journée.
La mesure de la tension est déclenchée automatiquement par l’appareil qui effectue des mesures espacées aussi bien le jour que pendant la nuit. Pendant le gonflage du brassard, le bras qui le porte doit rester tendu et immobile pour obtenir une mesure de qualité.
En cas de mauvaise mesure, l’appareil peut déclencher une seconde mesure automatique qui va permettre d’obtenir de meilleurs résultats. Les différents événements de la journée devront être notés avec une mention de l’horaire de prise des médicaments lorsque le traitement est a été débuté.
Le retrait est ensuite effectué au cabinet avec une interprétation des résultats qui sera réalisée sur la base des mesures prises par l’appareil. Selon la nature des résultats, différentes mesures seront prises par le médecin traitant pour le suivi et le traitement.
Exploratio du Système Nerveu Autonome
Qu’est-ce que le système nerveux autonome ?
Le système nerveux autonome est la partie de votre système nerveux qui contrôle les actions involontaires, telles que les battements de votre cœur et l’élargissement ou le rétrécissement de vos vaisseaux sanguins. Lorsque quelque chose ne va pas dans ce système, cela peut entraîner de graves problèmes, notamment problèmes de tension artérielle, du rythme cardiaque, de la respiration, de la digestion et de la fonction sexuelle.
Les troubles du système nerveux autonome peuvent survenir seuls ou à la suite d’une autre maladie, telle que la maladie de Parkinson, l’alcoolisme et le diabète. Ils peuvent affecter l’une ou l’autre partie du système comme dans les syndromes douloureux régionaux complexes, ou tout le système. Certains types sont temporaires, mais beaucoup s’aggravent avec le temps. Lorsqu’ils affectent votre fonction cardiaque, ces troubles peuvent mettre la vie en danger. Certains troubles du système nerveux autonome s’améliorent lorsqu’une maladie sous-jacente est traitée. Le plus souvent le traitement vise à améliorer les symptômes et votre qualité de vie.
L’exploration du système nerveux autonome teste le bon fonctionnement de ce système en évaluant sa réaction à des tests. Cette exploration comprend 5 tests individuels, chacun mesurant un aspect différent du système nerveux autonome. La réaction du système nerveux est évaluée par la mesure de la variabilité de la fréquence cardiaque et la tension artérielle en continu tout au long des ces 5 cinq tests.
Quels sont les signes et symptômes courants de lésions des nerfs autonomes?
Les signes et symptômes de lésions nerveuses autonomes dépendent des parties de votre système autonome qui sont touchées. Ils incluent:
- Une baisse de la pression artérielle lorsque vous vous levez. C’est ce qu’on appelle l’hypotension orthostatique. Cela peut provoquer des étourdissements et des évanouissements.
- Problèmes cardiovasculaires, comme les problèmes de rythme cardiaque responsable d’évanouissement, palpitations, essoufflement, douleur ou constriction de la poitrine.
- Intolérance à la position debout et à l’effort. Cela fait que votre fréquence cardiaque reste la même au lieu d’augmenter ou de diminuer en raison de votre niveau d’activité. Cela peut provoquer des céphalées, troubles visuels, faiblesse surtout au niveau des jambes, fatigue intense dès le matin, anxiété.
- Intolérance à la chaleur, en particulier pendant l’exercice, transpiration anormale (généralement diminuée)
- Difficulté à uriner. Cela inclut une diminution de la sensation, une fuite d’urine d’une vessie pleine et l’incapacité de vider complètement votre vessie. Cela peut provoquer des infections des voies urinaires.
- Problèmes sexuelles : Impuissance masculine, sécheresse vaginale, problèmes d’excitation et d’orgasme chez les femmes
- Problèmes de digestion des aliments (gastro parésie). Cela peut provoquer: diarrhée, constipation ballonnement abdominal, nausée, vomissement, brûlures d’estomac, se sentir rassasié après avoir mangé de petites quantités de nourriture, perte d’appétit
Pourquoi explorer le système nerveux autonome ?
Les tests du système nerveux autonome est un outil de diagnostic puissant pour évaluer la communication du cerveau vers divers organes tels que le cœur et le système vasculaire, les poumons, les reins et le système digestif. Il est bien établi qu’une activité autonome saine et le maintien de l’équilibre autonome réduisent (ou retardent) les complications des maladies chroniques et réduisent la mortalité et la morbidité.
Les résultats de ces tests peuvent aider à poser un diagnostic et à montrer comment vous répondrez à certains traitements. Le type de traitement dépendra du diagnostic et de vos signes et symptômes.
Les tests du système nerveux autonomes sont utiles chez les patients présentant des symptômes suggérant un dysfonctionnement autonome et les patients présentant des maladies chroniques comme:
- Troubles anxieux
- Syndrome de fatigue chronique
- Patients diabétiques patient de longue date
- Apnée du sommeil
- Patients souffrant d’inflammation chronique : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, maladie de Crohn, Recto-colite hémorragique.
L’exploration du système nerveux autonome permet:
- Évaluations quantitatives du système nerveux autonome et distingue les stades précoces et tardifs de la neuropathie autonome
- Expliquer les réponses aux changements des conditions environnementales
- Expliquer l’origine d’évanouissement, étourdissement
- Évaluer le risque de mort cardiaque subite
- Évaluer le risque de mort cardiaque subite
- Rechercher une neuropathie diabétique autonome (DAN) et une neuropathie autonome cardio-vasculaire.
- Guider le traitement des symptômes résultant de fonctions autonomes anormales
- Évaluer la réponse du patient aux thérapies pharmacologiques
Des tests répétés peuvent être effectués pour évaluer la réponse du patient au traitement médical, évaluer la progression de la maladie ou être utilisés en conjonction avec les résultats obtenus à partir d’autres tests de diagnostic standard.
Déroulement de l’exploration du système nerveux autonome :
Certains médicaments devraient être interrompus au moins 24 heures avant le test. Le Dr. Amin passera en revue votre liste de médicaments.
Le jour du test, évitez les repas copieux avant le test. Evitez la caféine et la nicotine pendant 4 heures avant le test. Portez des vêtements doux et non restrictifs.
Tous les tests sont généralement effectués en une seule session qui dure environ 90 minutes. Ils sont non invasifs et non douloureux.
L’examen se déroule dans le Cabinet. . Vous seriez accompagné par le Dr. Amin et son assistante.
Un brassard de tension sera placé sur le bras et des électrodes seront placées sur votre thorax et sur vos bras afin de surveiller de façon continue votre rythme cardiaque grâce à un électrocardiogramme. La surveillance de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle sera continue pendant toute la durée de l’exploration.
On précèdera à la réalisation des 5 tests avec une période de repos d’environ 5 minutes entre chaque 2 tests afin de permettre le retour à la fréquence cardiaque et la tension artérielle initiales. Ces tests ont un protocole standardisé et spécifique établi pour obtenir des résultats fiables et précis. Ils sont tolérés par la plupart des patients. Ils sont:
Test de respiration profonde (Deep breathing) : Il vous sera demandé de respirer profondément et régulièrement à un rythme de 6 respirations / minute. Ce test mesure la variation de votre fréquence cardiaque pendant la respiration profonde qui est sous la dépendance du système vagal.
Test de Hand grip : Ce test permet d’explorer les fibres de petit calibre de la voie efférente de l’arc réflexe sympathique en analysant la variation de la pression artérielle diastolique lors d’un effort musculaire soutenu. En pratique, on vous demandera de maintenir la main serrée autour d’un dynamomètre pendant cinq minutes, la force de la contraction étant égale à 30 à 50 % de la force maximale.
Tes d’hyperventilation : vous devrez ensuite respirer de l’air à un rythme soutenu pendant 6 minutes.
Test de stress mental: Votre tension et fréquence cardiaque seront évaluée alors que vous êtes soumis à un stress mental. Le stress mental correspond à un calcul mental complexe ou l’exposition à un bruit d’intensité variable à l’aide d’écouteurs.
Test orthostatique actif ou passif (tilt Test) : Après avoir été allongé sur une table pendant la première partie du test, vous serez élevé à une position presque verticale à l’aide d’une table basculante sur laquelle vous serez attaché pour ne pas tomber. Ou bien ; on vous demandera de passer à la position debout et y rester pendant au moins 10 minutes. Le test mesurera votre tension artérielle et votre pouls dans différentes positions.
Cardiologie Interventionnelle
Qu’est-ce que la Cardiologie Interventionnelle ?
Ensemble des actes pour explorer ou traiter le cœur et les vaisseaux réalisés par voie endovasculaire : c’est à dire en introduisant des cathéters et des sondes dans les artères et dans les veines (sans incision, simple ponction). Ces gestes mini-invasifs qui ont connu un essor spectaculaire au cours des trente dernières années ont permis dans certains cas de remplacer des opérations faites pour la plupart à cœur ouvert.
Elle concerne tous les domaines de la cardiologie :
- Maladies des artères coronaires : Coronarographie, dilatation, pose de stent),
- Troubles du rythme : exploration électrophysiologique, ablation, implantation de stimulateurs cardiaque
- Maladies valvulaires : Implantation percutanée valve aortique, dilatation mitrale
- Malformations congénitales : fermeture d’une communication anormale entre les chambres du cœur.
- Insuffisance cardiaque et cardiomyopathies, pathologies aortiques et vasculaires
Ces gestes nécessitent une hospitalisation de courte durée et se déroulent dans des hôpitaux et des cliniques. Ils sont réalisés dans plusieurs établissements de santé à Tanger.
La coronarographie et l’angioplastie visent à diagnostiquer et traiter les maladies des artères coronaires. Ils sont les gestes de cardiologie interventionnelle les plus réalisés vu la fréquence importante de la maladie des artères du cœur. Nous vous présentons ci-après des informations sur ces 2 techniques et restons à votre disposition pour vous parler des autres techniques.
Qu’est-ce que la coronarographie et l’angioplastie ?
La coronarographie est un examen permettant de visualiser les artères du cœur pour étudier leur intégrité ou maladie. Elle nécessite la ponction d’une artère (le plus souvent l’artère radiale au niveau du poignet, plus rarement l’artère fémorale au niveau du pli de l’aine). Un cathéter (petit tube flexible) est ensuite inséré par l’artère ponctionnée jusqu’aux artères du cœur. Un colorant de contraste visible dans les rayons X est injecté à travers le cathéter. Les images radiographiques montrent le colorant lorsqu’il circule dans les artères cardiaques. Cela montre où les artères sont bloquées.
L’angioplastie permet d’élargir les artères bouchées à l’aide d’un cathéter différent muni à son extrémité d’un ballonnet gonflable. Le cathéter est inséré par le cardiologue dans l’artère bouchée et, lorsqu’il est bien positionné, le cardiologue gonfle le ballonnet pendant un court moment pour élargir le vaisseau et ainsi améliorer le flux de sang. Dans la plupart des cas, une endoprothèse (aussi appelée « stent ») est placée à l’intérieur de l’artère une fois qu’elle est élargie. Ce stent réduit le risque que cette partie du vaisseau rétrécisse de nouveau. L’angioplastie est réalisée en même temps que la coronarographie lors d’un infarctus du myocarde (crise cardiaque). Elle est réalisée après une coronarographie dans les autres cas.
Pourquoi réaliser une coronarographie et une angioplastie ?
La coronarographie permet de visualiser précisément l’anatomie des trois artères irriguant le cœur, et de mettre en évidence les éventuels rétrécissements (sténoses) ou occlusions des artères par de l’athérome et/ou des caillots sanguins et d’évaluer leur sévérité.
- La coronarographie est l’examen réalisé en première intention lors de l’infarctus du myocarde, afin d’identifier l’artère responsable de « la crise cardiaque ».
- En cas d’angine de poitrine (angor), elle est en général pratiquée en deuxième intention après la réalisation d’un test d’effort, d’une échocardiographie de stress ou d’une IRM cardiaque.
- Elle est également réalisée de manière systématique avant les opérations de chirurgie cardiaque (opération des valves cardiaques notamment) afin de traiter, éventuellement, au cours de la même procédure opératoire, les artères malades.
- D’autres indications peuvent être posées par le cardiologue, selon le cas particulier de chaque patient, par exemple dans le cas d’une insuffisance cardiaque ou une cardiomyopathie dilatée pour vérifier si la maladie du cœur est liée à une anomalie des artères du cœur.
L’angioplastie n’est pratiquée qu’en cas d’artère bouchée. C’est le traitement de choix qui permet de rétablir la circulation sanguine dans une artère bouchée lors de la phase initiale et aiguë d’un infarctus du myocarde. En cas d’angine de poitrine ou d’insuffisance cardiaque, la réalisation d’une angioplastie est discutée selon la complexité de l’atteinte des artères du cœur.
Déroulement De la coronarographie et de l’angioplastie :
La coronarographie nécessite une hospitalisation d’une journée. L’angioplastie peut nécessiter une hospitalisation plus longue. Habituellement, il vous sera demandé de ne rien manger ni boire pendant six à huit heures avant la procédure.
Le Dr. Amin passera en revue tous les médicaments que vous prenez et peut vous demander de ne pas les prendre avant la coronarographie. N’arrêtez pas de prendre votre médicament tant que votre médecin ne vous l’a pas dit.
La procédure est réalisée au bloc opératoire. Le cardiologue interventionnel est vêtu comme un chirurgien : blouse et gants stériles, masque et bonnet. L’examen est fait après anesthésie locale de la zone où sera ensuite réalisée la ponction artérielle. Il n’y a pas d’anesthésie générale. Vous serez allongé, à jeun, sur une table d’examen, et une caméra tourne autour de lui afin d’acquérir les images des artères coronaires.
Le cardiologue interventionnel va piquer dans l’artère choisie comme voie d’abord et y placer un cathéter qui permettra de faire passer des sondes creuses très fines. Les sondes sont poussées à travers la circulation pour remonter jusqu’à l’origine des artères cardiaques. Une fois bien positionnées, elles permettent l’injection de produit de contraste iodé, opaque au rayons X, qui rend possible la visualisation de l’ensemble des artères coronaires par l’intermédiaire de la caméra. L’interprétation des vidéos des artères permet de préciser les artères malades et la sévérité et complexité de leur maladie.
L’angioplastie n’est réalisée qu’en cas d’artère obstruée ou bouchée. En même temps que la coronarographie ou à postériori. La technique consiste à amener dans l’artère, sous contrôle radiologique, au niveau du rétrécissement, un petit ballonnet qui se gonfle au niveau de la zone rétrécie. Le ballonnet est ensuite gonflé sous très forte pression durant quelques secondes. Le ballonnet écrase la plaque d’athérome permettant d’agrandir le diamètre de l’artère. Puis le ballonnet est ensuite dégonflé et le flux artériel rétablit. Ensuite, afin de maintenir l’artère ouverte et éviter qu’elle ne se rebouche, un stent, c’est à dire un mini-ressort est introduit dans la zone de rétrécissement de l’artère et permet ainsi une ouverture permanente de l’artère. On met souvent en place maintenant des « stents actifs », c’est à dire enrobés de substances pharmacologiques s’opposant au phénomène de « re-bouchage ».
L’intervention dure en général de 30 minutes à deux heures. Ensuite, le patient est surveillé et doit garder pendant quelques heures un dispositif de compression sur le point d’entrée du catheter. La coronarographie par voie radiale permet au patient de se lever presque immédiatement dès la fin de l’examen. Celle effectuée par voie fémorale nécessite de rester allongé quelques heures pour éviter un éventuel hématome. Le plus souvent, le patient peut rentrer à son domicile le soir même ou le lendemain de l’examen.
Quels sont les risques de la coronarographie / Angioplastie?
Malgré les progrès techniques, l’angioplastie comporte un risque de complications et d’échec dans 5% des cas :
- Allergie le plus souvent liées à l’utilisation de produit de contraste iodé ou d’anesthésique local.
- Hématome au point de ponction qui se traduit par un aspect bleuté qui peut persister plusieurs jours mais qui est habituellement sans conséquence.
- Obstruction ou blessure d’une artère qui nécessite une réparation chirurgicale et parfois une transfusion sanguine.